Les impôts, c'est pour bientôt ! Si vous ne souhaitez pas en payer, voici les revenus qu'il ne faut absolument pas dépasser en 2024.
La déclaration d’impôts arrive à grands pas. Cette année, des millions de Français devront, une fois encore, s’en affranchir, si et seulement si les revenus dépassent un certain seuil.
Les impôts reviennent…
En 2024, les Français devront vérifier, compléter et valider leur fiche d’impôts. Mais que ces derniers se rassurent, le président Emmanuel Macron a récemment confirmé une baisse pour cette année.
Depuis un certain temps, des rumeurs circulaient à ce sujet sans qu’aucune information concrète ne soit communiquée depuis l’automne dernier. Bruno Le Maire avait promis une mise en œuvre rapide de cette réduction d’impôts dans le budget 2025.
Cependant, en fin d’année, l’annonce officielle a été faite par le mari de Brigitte Macron. Cette dernière vise donc à soutenir davantage la classe moyenne, qui a été confrontée à des difficultés financières dues à l’inflation persistante.
Cette mesure, initialement annoncée au printemps dernier, prévoit ainsi une diminution significative de deux milliards d’euros. Elle bénéficiera en priorité aux personnes gagnant entre 1 500 et 2 500 euros par mois.
Pour l’année 2024, aucune réduction de l’impôt sur le revenu ne se veut prévue. Mais une évolution du barème gouvernemental se veut envisagée.
Moins de personnes imposables en 2024
Le calcul de l’impôt sur le revenu dépend d’ailleurs de plusieurs facteurs. Notamment la situation conjugale, le nombre de personnes à charge, ainsi que les déductions et réductions d’impôt.
Les revenus plus élevés entraînent ainsi généralement un impôt plus élevé. Les salaires sont donc considérés la principale source de revenus.
Les fonds provenant de l’impôt sur le revenu contribuent donc au financement des services publics. Il se veut donc important de noter que la déclaration en ligne est obligatoire pour les foyers fiscaux dont le revenu net global imposable dépasse un certain seuil.
Parmi les impôts redoutés par les Français, on peut parler de la taxe foncière. Elle concerne les propriétés immobilières, qu’elles se veuillent construites ou non, au 1ᵉʳ janvier de l’année d’imposition, et se divise en deux catégories.
Celle pour les biens construits (résidences, parkings, etc). Mais aussi celles pour les terrains non bâtis (terrains agricoles, étangs, jardins, etc.).
Souvent, cette taxe est due par l’usufruitier ou le propriétaire du bien. À moins de circonstances particulières où les locataires ou les nus-propriétaires peuvent être responsables du paiement.
Faites-vous partie de ceux qui ne paieront pas d’impôts ?
Cette année encore, les seuils de revenus mentionnés dépendent du quotient familial du foyer fiscal. Ce qui signifie que le montant à ne pas dépasser varie d’un contribuable à l’autre.
Le gouvernement se base ainsi sur le salaire net imposable, utilisé comme référence. Et non le salaire net mensuel, ce dernier incluant la contribution sociale généralisée (CSG) ou la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
Par exemple, pour une personne célibataire sans enfant, les revenus nets imposables en 2023 ne doivent pas excéder 17 133 euros. Pour un couple marié ou pacsé sans enfants (deux parts), le plafond est de 32 000 euros.
Ces seuils augmentent donc en fonction du nombre de parts attribuées pour les personnes ayant des enfants à charge. Mais alors, qu’en est-il des personnes qui touchent les aides de la Caf ?
Pour les allocataires de prestations telles que les allocations familiales, l’allocation adulte handicapé (AAH), le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). Et encore la prime d’activité, les sommes ne font pas partie du calcul.
Les aides spécifiques comme la prime de Noël et l’allocation de rentrée scolaire ne font pas partie des aides à déclarer aux impôts. Idem pour les allocations logement telles que l’allocation de logement social (ALS), l’allocation de logement familiale (ALF), etc.
Les revenus provenant de produits d’épargne réglementée comme le Livret A et le Livret d’épargne populaire (LEP) se veulent également exemptés de déclaration fiscale. Cela devrait donc réduire le nombre de personnes imposables.