Pour continuer d'utiliser WhatsApp sur votre téléphone, Il vaut mieux faire les mises à jour. Cela permet d'éviter les mauvaises surprises.
Application star de ces quinze dernières années, WhatsApp se distingue par sa facilité d’utilisation et sa gratuité. Pourtant, certains smartphones ne pourront bientôt plus utiliser cette app…
WhatsApp et la protection de ses données contestée ?
« La confidentialité et la sécurité sont dans nos gènes ». C’est ce qu’a affirmé le centre d’aide de WhatsApp dans un récent communiqué concernant la mise à jour de ses conditions d’utilisation.
Ces derniers ont ainsi précisé que « seuls vous et la personne avec qui vous communiquez, pouvez lire. Où écouter ce qui est envoyé ». Selon les experts, cette affirmation est véridique.
Les messages des quelque deux milliards d’utilisateurs de WhatsApp se disent cryptés. Ils se veulent ainsi accessibles uniquement à l’expéditeur et au destinataire.
Cependant, ce cryptage puissant n’empêche pas les gouvernements de savoir qui communique avec qui. Et à quels groupes les utilisateurs appartiennent.
Une enquête approfondie menée par The Intercept a révélé que les services de renseignement peuvent utiliser une technique de surveillance appelée analyse du trafic. Cette méthode permet de traquer les utilisateurs de WhatsApp en suivant leur adresse IP.
Ils peuvent aussi traquer le fournisseur de services Internet ou mobile. Il est même possible, si les utilisateurs se trouvent sur le même réseau et dans le même pays, d’obtenir leur localisation.
Une fuite des données ?
Dans un avertissement interne, certains experts en cybersécurité ont récemment révélé une faille sur WhatsApp. Elle repose sur l’analyse du trafic Internet.
Utilisée depuis plusieurs décennies, cette méthode de surveillance consiste à surveiller les données circulant sur Internet. Et ce, par le biais de dispositifs comme les routeurs, les commutateurs et les sondes de réseau.
En examinant les données collectées, un attaquant peut savoir quels appareils échangent des messages et à quelle fréquence. Cette approche permet de savoir qui parle avec qui sur une messagerie, même sans voir le contenu des messages.
« L’inspection et l’analyse du trafic réseau sont complètement invisibles pour nous, mais elles révèlent les connexions entre nos utilisateurs : qui est dans un groupe ensemble, qui envoie des messages à qui, et (le plus difficile à cacher) qui appelle qui », relate une source à 01.net.
En pratique, lorsqu’un message est envoyé à un groupe, les données sont envoyées à chacun, ce qui permet de déduire l’envoi d’un message. En analysant le délai entre l’envoi et la réception des messages, un attaquant estime la distance et la localisation des utilisateurs.
WhatsApp inutilisable sur ces smartphones en juin
À partir du 1ᵉʳ juin 2024, l’application de messagerie WhatsApp ne sera plus compatible avec de nombreux modèles de téléphones. Et ce, en raison donc des mises à jour des systèmes d’exploitation Android et iOS.
Ces dernières vont ainsi rendre l’application incompatible avec les appareils plus anciens. Plus de 30 modèles de téléphones de marques reconnues comme Apple, Samsung, LG, Huawei, Sony, Lenovo, et ZTE seront affectés.
Du côté d’Apple, l’iPhone 6S, l’iPhone SE et l’iPhone 6S se disent concernés. Du côté de Samsung, les modèles Samsung Galaxy Core, Samsung Galaxy Trend Lite, Samsung Galaxy Ace 2, Samsung Galaxy mini, Samsung Galaxy Trend II, Samsung Galaxy X2 en font donc partie.
Chez LG, LG Optimus L3 II Dual, LG Optimus L5 II, LG Optimus F5, LG Optimus L3 II, LG Optimus L7 II, LG Optimus L5 Dual, LG Optimus L7 Dual, LG Optimus F3, LG Optimus F3Q, LG Optimus L2 II. LG Optimus L4 II, LG Optimus F6, LG Enact. LG Lucid 2, LG Optimus F7 ne pourront ainsi plus l’utiliser.
Chez Huawei, le Huawei Ascend Mate, Huawei Ascend G740, Huawei Ascend D2 ne pourront plus l’utiliser sans faire la mise à jour. Même son de cloche chez les Sony Xperia M.
Du côté de Lenovo, le Lenovo A820 ne pourra plus utiliser WhatsApp. Enfin, du côté des ZTE, les modèles ZTE V956 – UMI X2, ZTE Grand S Flex, ZTE Grand Memo se disent concernés.