La Maison Yves Saint-Laurent a fait l’unanimité contre elle lors de sa dernière campagne publicitaire. En effet, le symbolisme du sexe et de la soumission est omni-présent à travers les dernières affiches. On y voit en effet, des jeunes femmes très amaigries, en légère tenue avec les jambes écartées. L’une d’elles est explicitement en position de levrette.
Par conséquent, les internautes sur twitter ont récemment fait part de leur indignation.
chaque matin les meufs se levent,mettent des resilles et se collent en levrette et talons en attendant le bus… serieux les gars….😤😒💪🏻 pic.twitter.com/d5AIhiHthw
— Valérie Damidot 🥄🍳 (@DamidotValerie) March 4, 2017
Parce que @YSL a choisi de fêter les femmes de la manière la plus dégradante #8mars #YSLRetireTaPubDegradante pic.twitter.com/wg0Ew3WCb7
— Anne Tachene 🐝 (@Atachene) March 4, 2017
Bravo @YSL pour vos publicités misogynes. À l'approche du #8mars, c'est du meilleur goût #ContinuumDesViolences pic.twitter.com/5A9KnyosXu
— Osez le féminisme ! (@osezlefeminisme) March 4, 2017
50 ans séparent ces photos
La femme selon @YSL 1967 – 2017 #ShameOnYou #YSLRetireTaPubDegradante @anthonyvacc
cc @Min_FEDDF @MinistereCC pic.twitter.com/Ca9MsaNsRJ— Merete BULJO #PariteEco #JeSuisSignataire⚡️ (@MereteBuljo) March 4, 2017
https://twitter.com/N_Boubekri/status/838008916877398016
La journée de la femme fêtée avant l’heure par « YSL »
l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a reçu des dizaines de plaintes. Ainsi, son directeur général, Stéphane Martin, a confirmé que l’autorité traitera cette affaire le vendredi 10 mars :
« Ces affiches constituent un manquement incontestable. Nous avons reçu via le site, une cinquantaine de plaintes pour de multiples motifs : images dégradantes, femmes-objets, valorisation de l’anorexie et même incitation au viol, avec la notion des jambes écartées ».
De surcroît, dans deux jours sera célébrée la journée internationale de la femme. Des génies chez Yves Saint-Laurent…